¤¤¤ Eyenaâr ¤¤¤

Bienvenue

Bienvenue!!

Oh un ange ! Welcome !

en effet, je n'ai pas pu résister à l'appel de la grasse mat'. Je reviens un peu plus tard, et j'ai hâte de voir ce dont Eyenaâr est capable ^^

Le murmure du vent résonnait aux oreilles de la jeune fille, le regard perdu au loin elle semblait attendre. Les pans de sa robe se soulevaient à intervalles réguliers, et le temps même ne semblait plus avoir de prise sur elle.
Elle attendait.
Une main se posa sur la frêle épaule.
La jeune fille se retourna, un sourire aux lèvres.
« Tu y as mis le temps, dis donc. »
Un sourire gêné orna un bref instant le visage de l’Ange avant qu’il ne lui réponde de sa voix mélodieuse.
« Désolé, pourquoi voulais tu me voir, Tayan ? »
Le regard perdu au loin elle laissa flotter un court instant le silence pesant, puis, décidant de le briser, elle lui répondit en un murmure.
« Ils sont revenus. »
Le cœur de l’ange cessa un instant de battre, il savant parfaitement qui désignait ce « ils » impersonnel. Il le savait d’autan plus que ces hommes avaient promis un retour en force dès que possible dans les villages environnants. Une bande de pilleurs doublés de violeurs, un petit groupe qui avait été repoussé à grande peine l’année précédente par les quelques moines qui restaient au temple de l’air, aidés des villageois. Bien sur il y avait eu des morts, nombreux même, bien sur il y avait eu des blessés mais tout le monde avait espéré que cet assaut marquerait la fin de la terreur instaurée par cette bande.
Apparemment il n’en était rien.
Il posa une main sur l’épaule de la jeune femme.
« Cela fait longtemps ? »
Elle lui désigna du menton le village en contrebas, il s’approcha du rebord pour mieux voir.
Et il vit. Une épaisse fumée sombre montait des chaumières calcinées. Il n’entendait rien, mais deviné le massacre.
« Comment… ? »
Sa question faillit être « Comment as-tu survécu ? » Il s’était ravisé.
« Que s’est il passé ? »
La voix de son interlocutrice s’était faite murmure, et au-delà du murmure, il y avait les larmes, et une profonde tristesse.
« Nous sommes quatre à avoir survécues, parce que loin au moment de l’assaut, nous… nous venons de rentrer… de la capitale, je… j’ignore ce qui s’est passé, je suis juste certaine que ce sont… eux. »
L’ange secoua la tête, ne pas la laisser s’inquiéter inutilement, inflexiblement, il l’entraîna vers le temple, et la laissant aux soins d’une de ses élèves il se dirigea vers le supérieur.

« Maître ? » questionna t’il, en entrant dans la pièce.

Le vieil homme se retourna vers l’ange.
« Je sais et nous ne pouvons rien faire »

le murmure du ventvse tarit, oui, ils ne pouvaient rien faire, et cela, Eyenaâr le refusait, un sentiment de révolte explosa.

"Vous ne voulez rien faire, plutôt oui!"
Le vieil homme sursauta, il n'était pas habitué à ce qu'on le traitât de la sorte.

"Vous dépassez les bornes, que voulez vous faire à cent contre un? nous n'avons aucune chance il reste trop peu de maîtres de l'air et vous le savez pertinamment."

L'ange se contraignit au calme.

"Et les autres villages?"
"Les cavaliers sont en route, retournez à votre classe."

C'est le coeur lourd qu'Eyenaâr s'exécuta.

pas inspiré désolé mais Mei m'a (gentillement) rappelé ce défi alors voila.